Un coup d’œil sur les USA modernes donne l’impression d’un pays où se déroule une grande expérience sociale et politique. L’ampleur de l’expérience rappelle le passé que la Russie a connu il y a 100 ans. Les conséquences sont susceptibles d’être similaires. Parlant des USA au cours de la présidence Obama, l’éminent politicien et diplomate russe Yevgeny Primakov, utilisaient souvent le mot trotskysme. L’essence de ce phénomène réside dans l’absolutisme du mondialisme et le rejet total de tout intérêt envers la vie de la nation. En second lieu, le trotskysme met en valeur le processus tout en nullifiant le but ultime : « Le processus est tout, le but ultime n’est rien ! » En langage politique pratique, trotskysme désigne la « révolution permanente » (ininterrompue) qui est un objectif en soi. Dépeignant les USA au cours de la présidence Obama, l’académicien Primakov y a vu un mouvement en avant constant, dans l’intérêt de l’évolution elle-même, une lutte constante avec des ennemis, dans l’intérêt de la lutte.

Un coup d’œil sur les USA modernes donne l’impression d’un pays où se déroule une grande expérience sociale et politique. L’ampleur de l’expérience rappelle le passé que la Russie a connu il y a 100 ans. Les conséquences sont susceptibles d’être similaires.

Parlant des USA au cours de la présidence Obama, l’éminent politicien et diplomate russe Yevgeny Primakov, utilisaient souvent le mot trotskysme. L’essence de ce phénomène réside dans l’absolutisme du mondialisme et le rejet total de tout intérêt envers la vie de la nation. En second lieu, le trotskysme met en valeur le processus tout en nullifiant le but ultime : « Le processus est tout, le but ultime n’est rien ! »

En langage politique pratique, trotskysme désigne la « révolution permanente » (ininterrompue) qui est un objectif en soi. Dépeignant les USA au cours de la présidence Obama, l’académicien Primakov y a vu un mouvement en avant constant, dans l’intérêt de l’évolution elle-même, une lutte constante avec des ennemis, dans l’intérêt de la lutte.

Le trotskysme, a connu un développement rapide pendant le règne d’Obama. Il a contribué aux USA, à la dissolution totale du corps des valeurs mondiales et universelles. En d’autres termes, la présidence de Barack Obama était une expérience gigantesque, dont le but était de faire des USA le premier État mondialisé du monde.

Les lois de ce nouvel État deviendraient universelles. En effet, les tribunaux US auraient le droit de juger quiconque pour n’importe quoi dans le monde entier, tandis que les USA et leurs citoyens seraient à l’abri des tribunaux extérieurs. Nous avons vu ce mécanisme en action plusieurs fois.

Traditionnellement, il y a l’autre face de la pièce. La transformation des USA en État mondial prévoyait le renoncement à l’identité nationale, historique et psychologique. Il semble que les USA s’y soient préparés ou que cette dépersonnalisation y soit pire que dans tout autre pays du monde. Après tout, ce pays a été édifié par des immigrants qui ont entamé leur vie sur la nouvelle terre en décimant complètement les Amérindiens, ainsi que la flore et la faune du continent. Dès le début, les USA ont exclu toutes sortes de restrictions. Leur histoire, dans l’esprit du trotskysme classique (enclin à l’anarchisme), ressemble à l’élimination permanente et impossible à stopper de toutes restrictions et interdictions.

La transformation de la nation US en masse impersonnelle de citoyens du monde, dénués de différences raciales, linguistiques et religieuses, aurait été aggravée par l’effacement des différences de genre et la séparation des générations. Jusqu’à ces derniers temps, il semblait que les Étasuniens étaient prêts à se plier à ces extrémités.

Or, après le premier mandat présidentiel d’Obama, les USA ont été choqués par l’apparition de conservateurs dans les rangs du Parti républicain – ceux du fameux Tea Party. Ce mouvement s’est révolté contre l’establishment. Il est apparu tout à coup clairement que beaucoup de gens ne voulaient rien perdre de ce qui faisait d’eux des Étasuniens. Ils veulent rester les descendants de leurs pères et ancêtres, qui aiment leurs terres. Ils veulent être destinés à devenir parents, à transmettre leurs terres à leurs enfants qu’ils désirent élever selon leurs propres traditions et modèles.

Le Tea Party a été battu, mais le phénomène s’est avéré tenace : Il a porté Donald Trump à la Maison Blanche. Les partisans de l’idée de révolution éternelle méprisent les attardés de l’ancien temps, enfermés dans leurs illusions, leurs biens, leurs terres, leurs traditions et leurs monuments.

C’est la mémoire que les trotskystes avaient l’habitude de combattre avec zèle. Dans les USA d’aujourd’hui, la guerre au passé est devenue le principal moteur de la politique intérieure.

Selon les nouveaux trotskystes US, le passé doit être remplacé par un présent révolutionnaire, de nouveaux héros et symboles. Barack Obama est sûrement devenu l’un de ces symboles. Il reste dans l’histoire en tant que premier POTUS noir. Il sera probablement le premier saint de la nouvelle ère.

En décrivant le trotskysme, il faut mentionner que ce phénomène a toujours été la source et la base théorique des formes de dictature les plus terribles et les plus cruelles. Cette voie s’annonce en proclamant la liberté maximum, puis la liberté illimitée pour les opprimés et ceux qui ont été contraints et privés de liberté. La liberté sans limites se métamorphose très vite en dictature.

Dans les USA d’aujourd’hui, on peut déjà observer les premiers pas de la « dictature de la liberté ». Prêtons attention à l’évolution en cours là-bas, consistant à lever toutes sortes d’interdits et de restrictions. Dans les USA actuels, il est interdit d’interdire. L’interdiction des interdictions est la pire de toutes les formes de dictature, puisque rien ne la limite.

Il n’y a jamais assez de liberté, puisqu’il reste toujours un interdit. La liberté ne peut pas non plus être un outil, puisque rien ne peut être au-dessus d’elle. Si quelque chose ou quelqu’un doit être détruit par souci de liberté, cela se fera. Parallèlement, si l’on doit sacrifier la liberté pour conserver quelque chose, cela ne marchera pas.

Joseph Staline a mis de côté les rêves délirants des mondialistes et tenté de transformer la Russie en premier État mondial. La Russie s’y est engagé et l’a fait, et les USA ne font qu’essayer. Le niveau technique n’a en cela aucune importance, le principal étant l’état d’esprit. Partout où des millions de gens ont été abrutis jusqu’à abandonner leur passé, leurs aspect et leur sexe, leur nom et leur nationalité, s’ils sont aussi prêts à oublier leurs parents et leurs enfants, les trotskistes iront là-bas pour faire leurs monstrueuses expériences.