Qui sont ces agents de l'ombre qui ne sont ni de la CIA, ni du Mossad, mais qui sont les véritables acteurs des jeux troubles du Moyen-Orient ?

Publié le par Samir Svet


Qui sont ces agents de l’ombre qui ne sont ni de la CIA, ni du Mossad, mais qui sont les véritables acteurs des jeux troubles du Moyen-Orient ?
10 novembre 2017 - Interrogé sur l’influence du monde arabe, Yuval Steinitz ministre israélien de l’énergie, déclara le Mardi 18 mars 2016 au journal HAARETZ, une phrase pour le moins provocatrice
«Croyez-vous franchement que des bédouins aient la capacité de faire vaciller le monde moderne?
Pour qu’ils le puisse, faudrait-il qu’on les aide».
Qui est ce On ?
Nous sommes légitimement en droit de nous poser la question. Pour ce faire, il nous faut citer Frédéric Encel (professeur de relations internationales, docteur en géopolitique) qui déclarait dès 2014 dans un entretien au site LeMondeJuif.info «L’affaiblissement de pays hostiles ne peut que favoriser Israël».
Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, avoua qu’en 2016 les USA ont exfiltré Daesh de Fallouja en Irak. Grâce à un article de Guillaume Borel publié en 2015, nous avons aussi appris qu’Israël exporta le pétrole de Daech vers l’Union Européenne.

Qui est ce On ?

Le Mossad, la CIA ? En réalité ni l’un ni l’autre. Lorsque Moshe Dayan fut nommé ministre de la défense du gouvernement israélien en 1967, il créa le BOA (Bureau des opérations arabes). Entité directement rattaché à son ministère. A l’origine, le BOA avait pour vocation d’infiltrer les armés arabes pour y glaner des informations. Ces agents étaient recrutés parmi les arabes israéliens. Il se trouve, que ces agents furent tellement compétents, qu’ils réussirent au fil des années à infiltrer l’armée égyptienne. Ceci eut pour incidence de renverser totalement la situation militaire lors de la guerre du Kippour. Paradoxalement, cela entraîna une crise au sein de l’organigramme israélien.
Peu de généraux étaient enthousiastes de voir la survie d’Israël reposer sur une officine d’agents ennemis recevant ses ordres d’un ministère n’ayant aucun comptes à rendre à son état-major.
Le BOA fut intégré au Mossad et devint le Bureau S. Ce faisant, une partie entra en dissidence (sur ordres?) et créa une agence d’agents indépendants travaillant hors cadre. Grosso modo des barbouzes.

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