Qu’est ce qui se passe derrière les murs du palais Al-Yamama?

Publié le par Samir Svet

se sont des criminels et parrains du terrorisme mondial.

se sont des criminels et parrains du terrorisme mondial.

Qu’est ce qui se passe derrière les murs du palais Al-Yamama?
Tous les faits vont à l’encontre des désirs des Saoud. Les arènes des conflits ouverts au Yémen, en Irak, en Syrie et ailleurs, abondent de développements catastrophiques. Pire encore, l’accord nucléaire avec l’Iran est entré en vigueur. L’Union Européenne et les Etats-Unis ainsi que les pays du monde ont levé les sanctions économiques contre l’Iran. Les milliards sont en route vers le Trésor de Téhéran. Le Trésor de Riyad, en pénurie. Certains dans le Royaume ne croient pas encore que l’accord nucléaire entre l’Iran et le G5+1 est vraiment mis en vigueur !
Les propos sur des différends entre les frères et les petits-fils ne sont plus limités aux fuites et aux rapports publiés ici ou là. En effet, les altercations entre les membres des Saoud s’aggravent chaque fois que les pertes politiques et matérielles augmentent en raison de la politique de l’équipe au pouvoir. Mais ce qui suscite le plus l’inquiétude de cette famille, ce sont les fuites sur ces divergences devant le public qui proclame toujours son obéissance, sous l’effet des fatwas wahhabites.
Des sources informées sur l’état du royaume ont indiqué à Alahednews que la prise de la décision arbitraire marque la situation des gouverneurs.
Ces sources confirment l’authenticité des fuites sur les différends entre les piliers du pouvoir. Ainsi, le prince héritier, Mohammad Ben Nayef, doute toujours du second prince héritier, Mohammad Ben Salman. La base de la concurrence est la polarisation du pouvoir et l’identité de celui qui prend les décisions importantes. Le sentiment, selon lequel le fils du roi veut se débarrasser du «fort», est toujours présent, renforcé par le rapprochement entre Ben Nayef et les fils du feu Abdallah, notamment avec le prince Meteeb, pour garantir leurs intérêts et leur présence.
Un des résultats des décisions arbitraires et de la concurrence, furent des décisions majeures, dont celle de l’assassinat de cheikh Nimr Baker Nimr. Exécuté. Les sources indiquent que le héros de cette décision est Mohammad Ben Nayef, ayant voulu mobiliser les fondamentalistes du royaume par l’intermédiaire d’un conflit sectaire avec l’Iran d’une part, et dans le but d’embarrasser le roi et son fils d’une autre part, surtout que ce roi avait donné des garanties pour des parties arabes et internationales de suspendre l’exécution de cheik Nimr.
De fait, Ben Nayef, croyait, qu’il était le préféré des responsables américains. Mais dernièrement, le ministre de l’Intérieur a senti que ces responsables traitaient le second prince héritier, ministre de la Défense, comme étant l’homme de la décision au royaume, même-ci cette attitude résultait du fait accompli.
Le plus amer pour les responsables saoudiens est leur image devant leur ennemi, l’Iran. La décision de la confrontation avec ce pays occupe une grande partie des polémiques et des argumentations entre les émirs saoudiens. L’échange des accusations sur l’échec en face des «convoitises iraniennes», a atteint le stade du scepticisme quant à l’exactitude de la campagne menée contre l’Iran. En effet, certains en Arabie commencent à douter de l’effectivité des décisions. Ils disent que le timing de la campagne contre l’Iran était faux. Ils précisent que la République islamique «attendait depuis des mois l’instant historique où sera annoncée la levée des sanctions, au moment où nous avons échoué à entraver cette réalisation».
Au sommet de la montée en puissance de l’Iran, l’Arabie a publié son nouveau projet de Budget pour l’année 2016, comprenant un déficit de 327 milliards de Riyals (environ 87 milliards de dollars). Par contre, en Iran et selon les chiffres, l’accord nucléaire permettra à ce pays de hausser sa production et par la suite ses exportations de pétrole jusqu’à 1 million de barils par jour. De ce fait, la politique de la baisse du prix du pétrole se répercutera sur l’Arabie. L’arroseur sera arrosé. Toujours selon les estimations, l’Iran recevra 400 millions de dollars gelés aux Etats-Unis depuis le mandat du Chah, en plus de 1,7 milliards de dollars comme intérêt en plus d’une somme de 150 milliards de dollars qui étaient bloqués dans les banques occidentales. A ces sommes s’ajoutent d’autres énormes recettes d’investissements, ainsi que les victoires des alliés sur les scènes, syrienne, irakienne et yéménite.
Les décideurs en Arabie sont inquiets du fait que l’Iran, lequel possède la quatrième réserve de pétrole dans le monde et la seconde réserve de gaz, sera libre d’agir dans les marchés internationaux.
Certains membres de la famille au pouvoir ont dit : «nos décisions sont bâties sur des réactions émotives, non sur des études et des visions stratégiques». Peu importe si ces dires étaient des réactions sur le conflit intestin, mais ces propos commencent à fonder un refus qui s’accroit avec l’apparition de plusieurs coalitions d’émirs. Les fils des rois défunts, notamment du roi Abdallah, se sentent marginalisés. La coalition entre les marginalisés pour garantir leurs intérêts s’élargit. Ce sentiment de marginalisation est renforcé, par les fuites sous forme de rapports occidentaux et de Tweets intérieurs, sur l’intention du roi d’abandonner le trône en faveur de son fils Mohammad. De ce fait, Salman aurait instauré la succession du père au fils, en faveur de son fils Mohammad, au lieu de celle du frère au frère.
- Source : Alahed news (Liban)
http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/9263

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